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Chapitre 2 : La station spatiale

 
DÉCOLAGE IMMÉDIAT
 

David Saint-Jacques porte à sept le nombre d’astronautes canadiens à aller séjourner sur la Station spatiale internationale depuis le début des expéditions sur ce grand laboratoire orbital.

Réalisée en marge d’une collaboration entre le Canada, les États-Unis, La Russie, l’Europe et le Japon, la SSI est occupée en permanence depuis l’an 2000. Durant leurs séjours s’échelonnant de trois à six mois, les astronautes de passage effectuent des tâches scientifiques, en plus d’entretenir l’habitacle d’environ la grosseur d’un terrain de football.

L'aventure commence

L’arrivée à la SSI

Le voyage aller-retour se fait à bord d’une fusée Soyouz. En effet, depuis la fin du programme de navettes américaines, les astronautes doivent absolument voyager à bord d‘un vaisseau Soyouz pour se rendre sur la SSI, à partir d’une base de lancement située à Baïkonour en Russie.

Neuf minutes après le décollage, les astronautes sont placés en orbite dans l’espace, à 200 kilomètres de la Terre. La distance les séparant de la SSI se fait ensuite de manière entièrement automatique.

Après deux à trois jours de transit, le vaisseau Soyouz accoste au port d’amarrage du module Rassvet, en fonction depuis mai 2010.

Le module de David
Le module Columbus

David Saint-Jacques est le spécialiste du module Columbus. Chaque membre de l’équipage connaît ainsi l’un des modules comme le fond de sa poche, de l’utilisation du matériel scientifique à l’entretien général.

Crédit photo : NASA

Routine d'astronaute

Les noeuds, espace de vie quotidienne

Les trois modules de type «nœud» constituent les principaux espaces de vie quotidienne des astronautes. Ils y mangent, y dorment et y font de l’exercice.

Unity, le noeud 1

Unity constitue le point central de la SSI, là où se réuniront David Saint-Jacques et ses collègues pour manger et relaxer.

La nourriture des astronautes suscite la curiosité. Une de ses particularités est qu’elle ne doit pas produire de miettes, ce qui pourrait endommager les équipements.

Les repas sont d’abord sélectionnés par les astronautes. Ensuite, les paquets sont stérilisés et déshydratés. Le distributeur d’eau chaude de la SSI sert à les réhydrater avant d’être ouverts et dégustés. L’espace-repas de la SSI compte un réfrigérateur, un petit four et un dispositif impressionnant de sauces.

David Saint-Jacques a, pour sa part, choisi du saumon fumé et des biscuits feuille d’érable pour agrémenter son séjour.

Il doit maintenant trouver le moyen d’en manger sans créer de miettes.

Harmony, le noeud 2

Pour dormir à la belle étoile, le module Harmony renferme quatre cabines disposées sur chacun des murs. Chaque cabine est ventilée, insonorisée et connectée sur Internet pour communiquer avec la Terre. David Saint-Jacques et ses collègues y dorment «debout», en apesanteur, dans des sacs de couchage adaptés.

Il est à noter que les cosmonautes russes dorment dans des cabines situées dans le module Zvezda, de l’autre côté de la SSI.

Tranquility, le noeud 3

Tranquility est la salle d’exercices de la SSI. L’exercice physique est à l’agenda des astronautes six jours sur sept.

Tranquility comporte une machine à musculation et un tapis roulant. Le vélo d’exercice se situe, pour sa part, dans le laboratoire Destiny.

Fenêtre sur Terre
La coupole

La coupole («cupola» en italien) n’est pas à proprement parler un module, mais est néanmoins un des joyaux de la SSI. Ce dôme vitré est orienté directement vers la Terre, offrant les paysages les plus spectaculaires de notre planète.

En plus de permettre des occasions photographiques uniques, la cupola est équipée d’une station de contrôle du Canadarm 2.

Crédit photo : NASA

Bras Canadiens

Les systèmes robotiques

Le bras robotique Canadarm2 est arrivé dans l’espace en 2001 et a grandement contribué à l’assemblage même de la SSI. Il est aidé par Dextre depuis 2008, un «robot à tout faire» qui assure l’entretien de la Station. Canadarm2 et Dextre vont de pair avec la base mobile, une plateforme de travail qui permet aux robots de se déplacer, de transmettre leurs données et d’effectuer des connexions vidéo. Ces trois éléments constituent la contribution canadienne à la SSI.

L'attrapeur
Canadarm 2

Canadarm2 peut être manipulé depuis les stations de contrôle de la SSI (dans la coupole et dans le module Destiny), comme depuis les salles de contrôle de mission sur Terre (celle de l’Agence spatiale canadienne à St-Hubert ou celle de la NASA à Houston).

Ses «mains», aussi appelées «effecteurs de verrouillage», peuvent attraper des engins spatiaux inhabités en plein vol, réalisant ainsi des «attrapés cosmiques» (ce pour quoi David Saint-Jacques s’est entraîné sous un dôme de simulation virtuelle).

Crédit photo : NASA
Le réparateur
Dextre

Dextre est un robot très utile à l’entretien de la SSI. Par exemple, il peut remplacer des batteries et remplacer des caméras durant le sommeil des astronautes. Ceci réduit d’autant le nombre des activités extravéhiculaires, qui comportent toujours une part de risques.

Ses deux «bras» comportent sept articulations chacune, permettant des contorsions complexes. Aussi, ses «mains» sont équipées, avec des clés à douilles motorisées, des caméras et des connecteurs rétractables.

Il est transporté sur la SSI soit par Canadarm2, soit par la base mobile. Il est entièrement télécommandé depuis le sol, depuis les salles de contrôle de mission sur Terre.

Crédit photo : NASA

Le quartier général

Les salles de contrôle de mission

«Houston, we have a problem...»

Mythiques et solennelles, les salles de contrôle de mission fourmillent de personnel hautement qualifié, responsable du bon fonctionnement de la SSI et de la sécurité des astronautes.

Plusieurs salles de contrôle de mission à travers le monde sont impliquées dans la gestion au sol de la SSI. Bien qu’elles soient reliées entre elles en tout temps, elles se distinguent par leurs spécialités. En ce sens, le personnel travaillant à la salle de contrôle de mission de l’Agence spatiale canadienne se spécialise dans les systèmes robotiques de la SSI.

Un reportage réalisé par :

  • Journaliste: Hélène Laurin
  • Vidéos et photos: Alexandre Legault-Déry
  • Direction et édition: Hugo Meunier
  • Chef de contenu numérique, sciences et technologies: Benjamin Bourque
  • Illustrations et animation 3D: Sébastien Roy et Audrey Poulin
  • Développement web: Cécilia Defer et Henri Michaud
  • Autres images: NASA, MAVEN, Lunar & Planetary Institute et Agence spatiale canadienne
  • Vidéos de vues spatiales: Earth Science and Remote Sensing Unit, NASA Johnson Space Center